Impact de l’imagerie sur le classement TNM : le N - 03/03/17
Résumé |
Le prélèvement du ganglion sentinelle reste en 2017 la technique de référence chez les patientes présentant un carcinome mammaire stade T0, T1 ou T2, N– clinique et échographique. L’exploration pré-thérapeutique des aires ganglionnaires est indispensable avant chirurgie. L’échographie est le meilleur outil pour détecter des ganglions anormaux. Les signes évocateurs de ganglion suspect sont un cortex épaissi focalement ou de façon diffuse, de plus de 3mm, la disparition du hile graisseux, la forme ronde du ganglion et l’irrégularité du cortex en rapport avec une rupture capsulaire. Le creux axillaire et plus particulièrement l’étage I de Berg doivent être explorés en premier lieu car c’est majoritairement le premier site d’atteinte ganglionnaire. Les vaisseaux axillaires doivent être suivis, puis les vaisseaux mammaires externes jusqu’au niveau de l’union des quadrants externes du sein. L’atteinte ganglionnaire peut se propager aux espaces de Berg II, III puis à la région sus-claviculaire. La chaîne mammaire interne doit être explorée, notamment en cas d’atteinte axillaire, de lésion mammaire profonde ou des quadrants internes et devant un cancer du sein localement avancé. Une preuve histologique par cytoponction ou microbiopsie doit être systématiquement réalisée devant un ganglion axillaire suspect avant d’indiquer un curage axillaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer du sein, Ganglion axillaire, Échographie, Cytoponction, Microbiopsie
Plan
Vol 98 - N° 1-2
P. 41-49 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.